Internet, usage et méthode, formons-nous !

Vous lisez ce billet, j’en déduis brillamment que pour l’instant vous surfez sur le net. Vous êtes peut-être aux commandes de votre propre machine, ou bien sur le clavier (et face au moniteur) chez un ami, ou dans un lieu public. Vous êtes peut-être à l’aise avec ces outils, ou peut-être pas du tout, et tentez simplement de trouver une information depuis un moteur de recherches.

Dans ce dernier cas tout particulièrement, je vous invite à lire cet article, que je dédie à tous ceux qui utilisent un ordinateur malgré eux.

Notez que par convention, les termes soulignés renvoient vers une définition ou vers une page autre sur le web. Les illustrations contenues dans les billets du blog, c’est à dire dans les articles de ce site, sont toutes ou presque cliquables, elles renvoient donc vers une autre page, souvent un autre site internet, tout comme les termes soulignés.

Webcollage, une vision du web
Webcollage, une vision du web

Le Webcollage, un script qui réalise un mix de tout ce qui se trouve sur Internet. Explications en anglais, dans le lien. (Offres de traduction bienvenues à qui veut bien le proposer).

Ordinateurs personnels

Les ordinateurs (PC, Mac) sont des appareils qui intègrent progressivement la vie domestique, depuis la simple lettre remaniable à volonté, jusqu’aux applications téléphoniques en voie de développement dans les entreprises et aussi dans les foyers.

Les usages et l’intérêt en sont si variés que des livres entiers décrivent ce qu’on peut en faire et comment : la création musicale, le multimédia, la retouche d’images, la gestion de collections, et d’autres activités plus techniques, la recherche de documents, la création web…

Ce billet sera dédié à Internet, en tant que vecteur de développement de l’usage, de développement relationnel (l’aspect social) et vecteur de développement personnel.

Pourquoi se former ?

Internet permet de communiquer au sein de différents cercles, sans barrière telle qu’on peut en trouver dans la communication par le papier (journaux, affiches par exemple). Parmi ces cercles on peut citer les groupes Usenet, les forums, principalement.

On ne se limite pas à un public ciblé délimité par un centre d’intérêt mais on peut toucher des personnes dont la passion est par exemple, la musique, sans que ça exclue une sensibilité pour la santé au naturel, ou un intérêt pour les matériaux de construction alternatifs, l’amélioration de ses connaissances culinaires…

La science sans conscience amène à la déshumanisation. L’ordinateur a été tout d’abord un outil développé par et pour des scientifiques, puis l’histoire lui a fait prendre une autre voie. L’ordinateur présente l’image d’une machine froide et sans âme, dans l’imaginaire collectif, alors que c’est un outil de communication d’une puissance jamais égalée, simplement de par les possibilités multiples dont il permet de profiter.

La communication sur Internet peut, tout comme les autres formes d’information existant jusqu’à maintenant être à sens unique, mais pour la première fois c’est aussi un outil de communication dont l’usage est à la portée de tout le monde, grâce aux documentations et grâce à un éventail de logiciels disponibles justement, sur Internet.

Il y a des logiciels gratuits, dont tout le monde a entendu au moins parler, et il y a les logiciels libres, qui font partie des outils logiciels émergeants dans une communauté de plus en plus large, parmi les internautes et les utilisateurs divers, tant professionnels que particuliers.

Ces derniers sont utilisables sans limite de durée et font l’objet d’une attention particulière, de par leur appartenance au monde du libre, là où le code source est distribuable et modifiable sous conditions… de liberté. Ces quelques points sont des simplifications allusives, mais non abusives, les termes employés étant définis dans les liens associés.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre
Un logiciel libre est un logiciel qui peut être utilisé, copié, étudié, modifié et redistribué sans restriction.

Principe L’expression « logiciel libre » (free software en anglais), donnée par Richard M. Stallman, fait référence à la liberté pour tous (simples utilisateurs ou développeurs) d’exécuter, de copier, de distribuer, d’étudier, de modifier et d’améliorer le logiciel. Plus précisément, elle fait référence à quatre libertés pour un individu ayant acquis une version du logiciel, définies par la licence de ce logiciel :

*Liberté 0 : La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages.
*Liberté 1 : La liberté d’étudier le fonctionnement du programme.
*Liberté 2 : La liberté de redistribuer des copies.
*Liberté 3 : La liberté d’améliorer le programme et de publier ses améliorations.

Les libertés 1 et 3 supposent un accès au code source du logiciel.

Un logiciel ne respectant pas totalement une de ces libertés est appelé logiciel propriétaire par les partisans du logiciel libre.

Base légale

Les logiciels libres sont protégés par des licences libres, c’est-à-dire des contrats qui régissent leurs conditions d’utilisation. La loi du droit d’auteur garantit la liberté contractuelle: par exemple, un auteur de logiciel peut très bien vendre un logiciel en spécifiant dans le contrat d’utilisation des restrictions d’utilisation dans le temps, l’espace voire l’âge des utilisateurs. C’est au titulaire du droit d’auteur (ou du copyright) que revient le droit d’énoncer un tel contrat d’utilisation.

Les licences des logiciels libres sont donc une forme particulière de contrats, qui s’assurent que les quatre libertés fondamentales du logiciel libre soient respectées.

Certaines licences, dont la plus connue et utilisée pour les logiciels libres, la licence publique générale GNU, vont plus loin en s’assurant que tout logiciel dérivé du logiciel protégé par la licence soit également placé sous la même licence, et soit donc libre. Ce genre de licences est dite « contaminante ».

C’est donc en utilisant les lois de la propriété intellectuelle que le logiciel libre peut légalement exister.

Il est à noter que, contraitement à une croyance répandue, la commercialisation d’un logiciel libre n’est pas interdite, car elle n’est pas contraire à ces quatre libertés.

Wikipédia nous donne aussi une définition claire du code source

Définition et usages du code source

Le code source est un ensemble d’instructions écrites dans un langage de programmation informatique de haut niveau, c’est-à-dire humainement compréhensible, permettant d’obtenir un programme pour un ordinateur.

Seulement, beaucoup de gens se sentent bloqués face à cette chose étrange, dotée d’un clavier de machine à écrire, d’un écran comme celui du téléviseur et d’une grosse boite dont on ne sait trop ce qu’elle contient ? On a beaucoup parlé d’intelligence artificielle, et là, notre propre intelligence est bien un peu en déroute, et on se sent assez désarmé devant l’apparence insolite des choses qu’on découvre à l’écran.

Cette réaction est naturelle chez toutes les personnes qui ont cessé de se former, sitôt terminées les années d’école. C’est cet aspect de notre évolution qui empêche nombre de personnes de s’adapter facilement aux nouveaux outils de leur temps.

Ma grand-mère, par exemple, avait appris à repasser avec des fers à chauffer sur le feu, et le fer électrique reçu pour la fête des mères est resté dans son tiroir. Des anciens de la montagne se souviennent avoir eu l’eau au puit ou à la rivière, avant qu’un robinet d’eau froide installé dans la maison, ne vienne les libérer de la contrainte de puisage. Ceux qui se rappellent l’usage quotidien des animaux de trait, et l’apparition des premiers tracteurs sont encore assez présents, vous pouvez les rencontrer sur les foires et fêtes agricoles qui rassemblent les outils anciens des paysans, tels que vieux tracteurs, battages de blés à l’ancienne…

Site des vieux tracteurs
Site des vieux tracteurs

Le site des vieux tracteurs

Et voici un exemple, justement, où d’anciennes traditions trouvent une nouvelle voie et de nouveaux usages, tout en communicant devinez ? Sur Internet et même sur un blog Dotclear tout comme le nôtre oui !

Trabant hippomobile
Trabant hippomobile

C’est l’Association Hippotèse.

Cette association soutient de tout un tas de manières, depuis des années, la traction animale, les outils anciens et modernes associés à la traction animale (chevaux, ânes et mulets principalement), la recherche, l’élevage, et la formation des meneurs et des débardeurs.

Foin de termes inconnus dans ce billet sur l’informatique, vous découvrirez ce monde sur le site de Hippotese, dés que vous le désirerez. 🙂

Comment se former ?

Choisir des logiciels pour Internet

Un des outils les plus essentiels pour profiter au mieux des facilités et de la rapidité des communications, est le courrier électronique. L’autre outil indispensable est la présence d’un navigateur internet. Or, vous êtes environ 46% des visiteurs, qui s’en venez surfer avec Internet Explorer, contre un peu plus de 34% d’utilisateurs de Firefox, tous les autres utilisant des outils divers et variés.

Ce qui est différent, dans la navigation, c’est un ensemble de fonctions qui rendent (la vie ?) l’exploration plus facile, plus sure et agréable. Essayez donc avec votre navigateur (inutile de citer à nouveau ?) de bloquer des images publicitaires, ou des popups, essayez d’ouvrir trois ou quatre fenêtres pour comparer des documents dans un sujet donné, si vous n’utilisez pas un navigateur pouvant ouvrir des onglets, vous m’en direz des nouvelles.

Et je ne parle pas des fonctions additionnelles qu’on peut installer à volonté, sous forme de plugins. Nous entrons dans le vif du sujet : c’est en pratiquant qu’on se forme effectivement. Alors, tutoriels, documentations sur site, utilisation, et de temps en temps pourquoi ne pas se joindre aux personnes qui fréquentent les forums d’entraide ? Ils sont bien faits, pour cet usage, et bien conviviaux.

Si vous décidez de revenir surfer sous Windows avec un navigateur tel que Firefox ou K-meleon, conservez Internet Explorer quand même. J’ai entendu dire qu’il est indispensable pour effectuer les mises à jour du système.

 

Logiciels libres
Présentation de 1044 Logiciels libres
Choisir un client de messagerie

L’usage de communication par excellence, pour éviter de longs moments sur les interfaces de notre FAI (Fournisseur d’Accès Internet). Une fois installé, réglé et configuré, cliquez sur un seul bouton dans l’interface de votre courriéleur, et vos courriels (e-mails) se téléchargent, et se dirigent instantanément dans le répertoire que vous avez prévu pour eux, en vrac, ou déjà triés, éventuellement, si c’est ce que vous avez prévu.

Dans un système d’exploitation libre, il y a quelques clients de messagerie au choix. Pour Windows, il y a deux logiciels libres bien connus, Sylpheed et Thunderbird. Ce dernier est tout particulièrement agréable à prendre en main pour des néophytes. Sylpheed est un outil très bien aussi, mais dont la documentation est encore exlusivement en anglais et japonais, et de là, et qui est peut-être un peu plus difficile à aborder dans un premier temps. La documentation sur Thunderbird en français est assez abondante, il y a même un livre sous licence libre qui vient de paraître.

Livre libre Thunderbird
Le premier Framabook
Choisir un logiciel IRC

IRC (Internet Relay Chat) est un protocole de communication qui permet un échange direct entre deux ou plus de personnes. Chaque ‘chan’ abrégé de channel (canal de discussion) est spécifique à un thème.

Xchat Client IRC
Xchat, client Irc multiplateformes
Comment faire tout ça ?

Trouvez-vous que c’est difficile ? C’est le cas, tout est difficile quand on ne sait pas, tout comme pour l’enfant qui apprend pas à pas tous les éléments qui l’amèneront un jour à être un être qu’on espère complet.

C’est un petit peu plus long que d’apprendre à régler le programmateur d’un lave-linge, surtout si en chemin vous vous rendez compte que de plus en plus d’aspects dans l’usage vous intéressent.

Vous aimerez écouter de la musique, en produire, retoucher vos photos, créer du contenu sur le web (tenir votre blog par exemple), collecter de la documentation, passer des petites annonces, tester des systèmes d’exploitation divers et variés… ou tout simplement laisser un commentaire à la suite d’un billet, sur un blog, puisque ceux-ci le permettent.

Ici, sur MEetS, nous avons du faire face à des séries de Spams, et installer des anti-spams robustes. Nous avons pu ainsi maintenir les commentaires ouverts, même si ceux-ci ne sont pas publiés immédiatement. Les Spams sont aussi un problème au niveau de la réception des e-mails, jusqu’à ce qu’on dispose de bons outils, avec les filtres adéquats.

Je ne parlerai pas ici des détails qui constituent la panoplie d’un internaute averti, car il suffit de citer les liens qui sur le net, vous apporteront les informations précises pour commencer votre formation, en autodidacte, et avec l’aide d’internautes plus avancés.

Les usages sur Internet

Usenet

Usenet, est un bon lieu virtuel pour apprendre les bons usages.

également connu sous le nom Netnews, est un système de forums de discussions qui a été inventé en 1979 pour fonctionner sur des ordinateurs reliés par UUCP

Qu’est-ce que Usenet ? répond par la négative, en déclinant tout ce que Usenet-fr n’est pas.

Actuellement, Usenet compte plus de 10 ou 12000 forums classés en hiérarchies.

Qu'est-ce que Usenet ?
Tout ce que n’est pas Usenet

 

Les bons usages qui définissent les relations sur Internet
Les bons usages qui définissent les relations sur Internet

Les bons usages, dont la très connue Netiquette :  »les règles essentielles à la communication sur Usenet »

Les méthodes

Documentations en ligne et à télécharger, lectures de manuels, achats de livres, rencontres départementales et régionales d’utilisateurs de logiciels libres. Des formations payantes existent, presque toujours très chères.

Utilisation minimale

Pour un usage en simple utilisateur, un CD avec LoLiWin ⁽*⁾ dans une main, le livre libre Thunderbird 1.5 dans l’autre, surfer tranquillement depuis chez vous, ayez un gros forfait ou encore mieux, un forfait illimité, et aussi un écran de grande dimension, pour votre plus grand confort.

Logiciels libres pour Windows

⁽*⁾ Mise à jour 2015 : LoLiWin n’est plus en ligne. D’autres projets l’ont remplacé, comme Compilibre. Une liste complète est détaillée sur linuxfr.org sur la page suivante:

Liste des logiciels de la compilation (extraite du dump MySQL)

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