Notre santé de la terre à la table

Ferme maraîchère bio en Pyrénées Atlantiques

L’alimentation et l’ Agriculture Biologique AB

Consommer au quotidien une alimentation biologique a été considéré comme une attitude marginale, au point d’être même parfois suspecte, voire de participer du sectarisme.

Évidemment la proportion d’aliments bios présents dans les commerces de proximité, les GMS (Grands Magasins Spécialisés), les commerces de détail et sur les marchés est ridiculement réduite par rapport à l’abondance des aliments produits en agriculture traitée chimiquement, couramment nommée « conventionnelle ».

Les chapitres suivants ont pour objectifs d’apporter des éléments de réflexion concrets sur l’intérêt pour la santé, pour l’écologie, et pour la préservation d’un capital santé concernant les générations à venir ; de proposer des idées et des recettes, au propre comme au figuré, pour modifier une alimentation conventionnelle de manière progressive ou partielle, en tenant compte de divers critères tels que nos goûts et nos habitudes, tels le contexte dans lequel nous vivons et évoluons, travail, sorties, vie sociale, sans oublier notre budget alimentaire.

Je, tu, il, elle mangeons biologique

Aliment, nutrition, repas, chaque jour nous recommençons. Les courses, la cuisine, la vaisselle, les emballages remplissent la poubelle qu’on vide et ça recommence…

Quelles différences y a-t-il entre manger des aliments bios et non bios, de notre point de vue de consommateurs, et du point de vue de la nature ?

Jardin potager
Jardin potager

Commençons par exemple, par les apiculteurs, dont la branche conventionnelle a été victime des effets des désherbants dans les cultures intensives, et dont toutes les catégories sont régulièrement en lutte contre un minuscule parasite de l’abeille, nommé le varroa. Le varroa se propage dans tous les élevages et décime les ruchers. Les apiculteurs biologiques, avec ou sans la mention Orgamiel, marque à laquelle il est possible d’adhérer, luttent pour sauver leurs abeilles du varroa sans faire usage de chimie conventionnelle

Les abeilles, tout autant que les bourdons, pollinisent les fleurs, et apportent ainsi, en plus du miel, de la gelée royale, de la propolis et du pollen, un accroissement de la production des jardins qui peut aller jusqu’à 30% de plus que dans d’autres jardins. Grâce aux abeilles il y a plus de légumes au jardin.

Abeille sur une rose
Abeille sur une rose

 

 

 

 

 

 

 

Photo Camille Boulière sous Licence Art Libre.

D’autres minuscules insectes ailés (syrphes, coccinelles) dévorent les pucerons ennemis de nos jardins, ces insectes si utiles sont en voie de régression, et il en existe même quelques élevages spécifiques destinés à fournir des maraîchers et jardiniers biologiques.

Quelques chenilles dévorent nos choux au jardin (larve du papillon nommé Piéride du chou, aux ailes blanches), divers insectes et larves dégustent nos productions non traitées, déci-delà.

Des papillons et d’autres dizaines, voire centaines de sortes d’insectes, aux couleurs éclatantes pleines de diversité charment les paysages des rares prés laissés en friches sauvages, et qui dans l’agriculture conventionnelle n’ont pas leur

place. En effet, même les jachères, qui bénéficient de primes, sont broyées à l’automne ou même « valorisées » très légalement en colza industriel, ce qui ne peut manquer de détruire les pontes et les larves qui participent à l’équilibre naturel de l’écosystème.

Note: les jachères étaient traditionnellement des surfaces non cultivées pendant des périodes de temps allant de une à plusieurs années et destinées à permettre à la nature une régénération spontanée des sols et de leurs qualités fertiles. L’agriculture « administrative » a mis un terme à ces saines pratiques d’un autre âge, dans toutes les exploitations agricoles, qui perdurent surtout grâce au système des primes

Qui sont tous ces copains qui meurent, qui ne peuvent pas naître dans les vastes champs aspergés d’insecticides (le nom d’Atrazine me revient en mémoire parmi des dizaines de poisons toxiques persistants qu’on retrouve dans l’eau des nappes phréatiques ou dans les fœtus humains, les glaces polaires et autres lieux).

Ces copains sont: hérisson, crapaud, grenouille, salamandre (la salamandre ne vit que où l’eau est propre, aussi sa présence est considérée comme un indicateur pour la qualité de l’environnement) et puis, en suivant, tous les oiseaux, mangeurs d’insectes aux habitudes alimentaires plus ou moins spécifiques, et voici le mot alimentaire qui revient.

Note: Lire « Pesticides le piège se referme » de François VEILLERETTE aux Editions Terre Vivante

 

Centre Écologique Terre Vivante
Centre Écologique Terre Vivante Domaine de Raud. 38 Mens

Lamartine, dans son livre si poétique, La Chute d’un Ange, décrit vers la fin « les hordes des hommes, des femmes et des enfants qui descendent en un long fleuve, toujours plus bas sous les coups de fourches des démons qui les harcèlent ». Cette image est à comparer aux extrêmes vers lesquels nous permettons à nos devenirs de glisser, comme dans un fleuve de poisons.

Nous vivons dans un environnement de plus en plus malsain, comme pris dans un carcan où l’habitude quotidienne nous berce et nous englue. Mais, nous pouvons tous contribuer à améliorer la situation, et en plus nous pouvons y contribuer en commençant par prendre le plus grand soin de nous-même: Nous-mêmes et nos familles, nos enfants, ceux qui partagent nos repas et notre vie.

Manger bio: des questions clés et des réponses pour nous, consommateurs
Logo AB France
Logo AB France

 

Est-ce mieux avec le logo AB du Ministère de l’Agriculture ?

Logo AB Europe
Logo AB Europe

Est-ce plus cher que avec du NPK (ammo-nitrate) comme celui que produisait la Société AZF qui a explosé à Toulouse en Septembre 2001 ? Manger Bio pourquoi ?

 

La chaîne alimentaire

Les plantes traitées concentrent les toxines, notre corps concentre les toxines des végétaux que nous consommons, les toxines concentrées par les animaux dont nous consommons la chair sont à leur tour concentrées dans nos cellules.

Information de Claude AUBERT, ingénieur agronome et co-fondateur en Isère (38) du Centre Écologique Terre Vivante de Mens, près de Grenoble: « les toxines sont concentrées de manière aléatoire, parfois de petites quantités, parfois plus de dix fois la quantité initiale ».

A chaque stade les toxines sont donc concentrées le long de la chaîne alimentaire. Là on pousse un cri: Des poubelles dans nos assiettes et La bouffe d’égoût :

Extrait:

Trois mois avant que n’éclate l’affaire de la vache folle, en janvier 96, ils publiaient des poubelles dans nos assiettes, traduit dans toute l’Europe et aux États Unis.

En prouvant que la situation s’est aggravée à un point que la presse et les pouvoirs publics ne peuvent avouer. En démontrant que la pression économique est tellement puissante, la pollution telle et la chaîne alimentaire si gravement affectée que nous sommes tous menacés par d’inévitables pandémies, voire condamnés à la famine.

Les auteurs nous suggèrent de bien lire les étiquettes avant d’acheter les aliments et de bien calculer notre dose journalière admissible de produits toxiques.

Infos éditeur : La bouffe d’égoût de Fabien Perucca et Gérard Pouradier, Edition Ramsey.

livre : Des poubelles dans nos assiettes
Des poubelles dans nos assiettes

Livre de Poche (1997) – 159 pages

Ces toxines, particules fabriquées artificiellement sont absorbées par des organismes vivants naturels: le foin (oui, le simple foin aussi est fertilisé artificiellement) la vache, le mouton, l’humain suivent ensuite pour recevoir toute cette chimie.

Question clé

Pourquoi y a-t-il des hommes et des femmes qui se disent en bonne santé bien qu’ils aient toujours mangé des aliments traités, et n’avoir jamais spécialement fait attention ?

 

Dans son important ouvrage, Sauvez votre Corps, Éditions Laffont, consacré à l’étude   de l’effet des aliments sur la santé, et l’étude des cas médicaux au long de ses 30 années  de pratique médicale, le Docteur Catherine KOUSMINE consacre un chapitre au suivi de  plusieurs familles sur 3 à 4 générations, et met en évidence la dégradation de la santé, de  l’âge et des causes de décès (apparition de maladies dégénératives chez des personnes de plus en plus jeunes, de génération en génération).

Kousmine : Sauvez votre corps
Sauvez votre corps

Le Docteur Catherine KOUSMINE elle-même, médecin conventionnel jusqu’à l’âge de 40 ans, s’est trouvée confrontée à des problèmes de santé inhabituels pour son âge. Elle a de ce fait décidé de suivre une formation en naturopathie.

A la suite de cette formation, elle a révisé son approche de la maladie, et créé une école, qui porte son nom.

En suivant les observations qu’elle a fait sur les descendants successifs de ses premiers patients, et en observant que d’une génération à l’autre, des maladies parmi les plus graves apparaissent, de plus en plus jeune, environ 10 ans plus jeune à chaque génération, on ne peut pas s’empêcher de penser que notre nourriture nous transmet un capital vital, et que celui-ce est transmissible à nos enfants, par nos gênes.

Aussi ceux et celles dont la santé reste intacte quelle que soit leur nourriture n’ont aucune garantie, tout d’abord, que leur santé restera intacte dans les mêmes conditions, jusqu’à la fin de leur vie, et ensuite que leurs enfants présenteront les mêmes forces vitales dont eux-même peuvent se réjouir.

Le prix des produits biologiques

J’ai parfois posé spontanément cette question à des gens au hasard de rencontres : vous n’avez jamais essayé de manger bio ? ou bien délibérément, devant un étal de marché : avez-vous des fruits bios ?

En majorité, les consommateurs ne sont pas convaincus. Ils ne sont pas convaincus que ce soit utile, nécessaire, acceptable pour leur budget, possible (mais comment ça se cuisine ça ?)…

Une de leurs réponses parmi les plus fréquentes: je regarde d’abord mon porte-monnaie.

Le bon sens, comme pour tous les produits, est de comparer la qualité, celle qui est proposée entre deux produits bios similaires. Si vous êtes dans une région où il y a beaucoup de producteurs, ou dans une grosse ville où une offre est plus répandue, présence de Biocoops, boutiques spécialisées, producteurs ou revendeurs sur les marchés, alors il ne suffit pas de dire par exemple : les carottes bios sont horriblement chères, pour se détourner de tous les produits bios. Les prix varient selon les mêmes critères que les autres marchandises, selon les filières de distributions et le rapport entre l’offre et la demande.

Pour comparer, il faut aussi essayer! Selon les régions et la saison, il y a des fruits, des légumes, qui sont à peine plus chers et parfois au même prix que les aliments conventionnels, alors il ne reste plus qu’à goûter pour trouver la saveur des productions locales menées dans le respect de la charte de l’Agriculture Biologique, et le respect de divers critères pour conserver et maintenir la fertilité naturelle du sol, se passant ainsi très bien de tout fertilisant chimique! Le proverbe dit nous travaillons pour vivre, donc pour gagner de quoi se nourrir !

Il y a une polémique dans le monde de la bio, au sujet de ce que l’on nomme le bio-industriel. Sans en développer tous les aspects, disons que pour deux produits affichant l’un et l’autre la mention Agriculture Biologique, celui qui est produit localement et consommé rapidement après la récolte a plus et meilleur goût que le même exporté hors région. Tout fruit ou légume consommé dans les jours qui suivent la récolte est aussi plus riche en vitamines et minéraux, à part les légumes de garde comme les pommes de terre, les carottes, les choux, les courges, tout ce qui se conserve entre 8 et 14 C°, et n’évolue pas de la même façon.

24 Groupements de producteurs pour 24 régions

La Fnab, édite un annuaire des groupements de producteurs présents dans chacune des 24 régions. Actuellement il y a 78 groupements en départements. Certains producteurs pratiquent la vente directe dans à peu près tous les départements: soit à la ferme, soit sur les marchés, ou en livrant par le système des paniers, chaque semaine à domicile.

Pour obtenir l’adresse du groupement le plus proche

FNAB 40 rue de Malte 75011 Paris

E-mail: fnab-AT-fnab.org

Les groupements éditent souvent une liste des producteurs auxquels on peut s’adresser pour acheter en direct.

BioCoops en France

C’est une chaîne de magasins fonctionnant sous forme de franchises, et qui sont semblables à des supérettes ou des supermarchés. Toute l’alimentation y est bio, et tous les produits autres (papier à lettre, produits de ménage, hygiène parfumerie) sont de qualité écologique. On y trouve aussi beaucoup de livres, et des revues qui permettent de mieux s’informer sur tous les aspects liés à ces sujets.

Pour trouver les adresses des BioCoops, on peut visiter le site web : http://www.biocoop.fr

Comment la bonne ou la mauvaise qualité des aliments nous influence-t-elle ?

Pris dans les habitudes, nous ne faisons pas ou ne faisons plus attention. Malheureusement, trop habitués à confier nos maladies aux médecins, et pour la plupart d’entre nous ayant toujours entendu dire dans notre vie quotidienne que c’est ainsi qu’il est normal de vivre et de penser, nous n’imaginons pas d’autres possibilités.

Ceux et celles qui ont changé d’avis, et de mode nutritionnel l’ont souvent fait dans des circonstances particulières. Une maladie persistante aigüe ou chronique coïncidant avec la rencontre d’informations différentes, hors modes conventionnels, et la volonté de tout faire, pour guérir ou mieux se porter. Parfois tout simplement par le hasard de la rencontre avec des consommateurs avertis, et connaissant quelques sympathiques secrets de cuisine.

 

Un proverbe dit: « dis-moi ce que tu manges, et je te dirai qui tu es ». Entre autres choses, des aliments sains, un bien-être corporel, ont forcément une influence sur le bien-être mental. L’influence est subtile mais perceptible au cours d’une transition menant vers un régime alimentaire tout bio.

Christopher Vasey Secrets et sagesse des lois naturelles

A lire: « Secrets et sagesse des lois naturelles » de Christopher VASEY Édition du Graal Comment l’alimentation influence la santé du corps et de l’esprit

L’expérience que j’ai vécue

Ma famille ne connaissait pas l’alimentation biologique. J’ai été habituée à manger toutes les sortes de viandes, à chaque repas, des fruits au dessert, des produits laitiers variés, pain et sucre blancs, biscuits, sucreries, en abondance. Aujourd’hui, je ne me nourris plus du tout comme ça.

J’ai vécu surtout en ville dans mon enfance et ma jeunesse, jusqu’à l’âge de 24 ans, et ensuite durant une quinzaine d’années dans les Pyrénées. Vers l’âge de 35 ans des douleurs chroniques à divers étages de mon dos se sont cumulées avec des douleurs aigües aux genoux qui sont apparues d’un coup, des blocages qui apparaissaient quand je me réveillais le matin m’empêchaient durant plusieurs semaines de me déplacer sans avoir envie de hurler de douleur.

Asthénie

J’ai aussi pris conscience lors de cette période du fait que je vivais avec une fatigue sans fin et des migraines fréquentes depuis de très nombreuses années, sans y faire vraiment attention. Enfin, durant une période où j’effectuais des déplacements quotidiens en voiture pour mon travail de commerciale, j’ai commencé à souffrir de contractures musculaires un peu partout, et de malaises soudain très impressionnants qui ne me laissaient pas d’autre choix que de dormir, sur la banquette de ma voiture durant une heure ou plus, en pleine journée.

Trois médecins différents, en deux semaines, pour que l’un d’entre eux veuille bien nommer « tendance à la spasmophilie » ces symptômes, pénibles et effrayants. J’avais enfin un nom à mettre dessus pour pouvoir essayer de faire quelque chose.

Entre-temps, un magasin d’alimentation biologique avait été ouvert par un couple dans le secteur où je vivais. Ils s’y connaissaient vraiment bien, leur magasin était bien achalandé et agréable et j’ai commencé à m’intéresser à tout ce qu’ils proposaient, tant l’alimentation que les livres sur la santé, les livres de recettes, les compléments alimentaires, et les produits de beauté naturels.

Donc l’accumulation des problèmes de santé et les douleurs m’avaient causé une peur terrible, d’autant que durant des semaines j’ai littéralement tourné en rond d’un médecin à l’autre sans que l’un d’entre eux ne me parle en terme de guérison, ni en terme de solutions. Ça me semblait inadmissible, et je me suis dit qu’il y avait forcément moyen de guérir.

J’ai trouvé dans un livre du Dr Louis de BROUWER au rayon livres du nouveau magasin biologique, le mot magnésium face au terme de spasmophilie. Je me suis complémentée avec un magnésium naturel fourni par le magasin bio, celui qui est utilisé pour faire le tofu à partir du lait de soja. Je me suis complémentée en vitamines naturelles et j’ai commencé à remplacer les repas que je préparai au moins cher par des recettes bios, des légumes bios que j’achetai au marché ou au magasin. J’ai essayé aussi divers modes de détoxination douce, et plusieurs méthodes alimentaires qui m’ont toutes apportées des choses positives.

En deux ans j’ai retrouvé une santé correcte, et une souplesse convenable. Je pratiquais l’Aïkibudo, un art martial sans compétition similaire à l’Aïkido, depuis l’âge de 35 ans précisément, et je pouvais mesurer les progrès dans mes capacités physiques lors des entrainements. Les maux divers ont disparu progressivement. Des migraines à répétition qui me suivaient depuis l’enfance ont disparu quand j’ai cessé de consommer les fruits frais en dessert. Une suppression progressive des produits laitiers a permis aux rhumes et bronchites à répétition dont je souffrais durant des semaines chaque hiver, de disparaître.

J’ai aussi bénéficié de soins en énergétique, ce qui sort du cadre de l’alimentation, mais ces soins ayant aussi été pour moi un apport décisif à un moment donné, je veux quand même les mentionner: reïki, et énergie universelle, dont je n’avais jamais entendu parler avant cette période de ma vie.

Je veux aussi dire que j’avais commencé chaque nouvelle démarche dans un esprit de scepticisme, en essayant, dans mon idée, à tout hasard, parce que aucun autre choix ne m’était proposé. Habituée à penser que les fruits se mangent au dessert, j’ai eu des difficultés pour me défaire de cette habitude. Habituée à entendre partout que les produits laitiers sont d’une consommation obligatoire pour ne pas manquer de calcium, et l’ayant acquis comme une vérité solide, je n’ai pas admis l’inverse facilement. J’ai dû ainsi remettre en question une à une toutes les vérités communément ancrées chez la plupart des gens, sur ce qui est bon ou qui ne l’est pas en matière de diététique.

Maladies, l’alimentation est-elle seule en cause ?

Nous somme deux, ils sont mille : encerclons-les ! Cyrano de Bergerac. Comprenez, on est cernés par les pollutions. Des eaux de boisson aux pollutions concentrées des villes, des habitats construits en proximité d’anciennes décharges, des problèmes de vécu non résolus, aux maladies génétiques, jusqu’aux modes de vie stressants que les sociétés à l’occidentale ont créés, tous les facteurs concourent à détériorer notre santé.

L’alimentation est la première chose que nous devons modifier, parmi tous ces facteurs, pour trois raisons au moins: d’abord parce que c’est faisable, puis parce que nous sommes faits de ce que nous mangeons: toute notre partie solide, et une part de notre « eau » viennent de notre nourriture. L’ensemble des cellules du corps est réputé s’être renouvelé en sept ans, un peu chaque jour.

Une autre bonne raison de rechercher une nourriture indemne de substances artificielles, osons dire: de poisons (c’est l’industrie de guerre qui a été recyclée) est que nombre d’aliments ont des vertus médicinales.

A lire Tous les fruits et légumes pour se guérir ; Le chou pour se guérir de Raymond et J.Dextrait, Éditions Vivre en Harmonie

Notez que des légumes à feuilles ou des légumes racines peuvent contenir 50 sortes de nutriments et plus, sous des formes bien assimilées par notre corps. Alors que le légume, pour sa part, ne fait aucune différence entre une matière azotée d’origine naturelle ou une autre d’origine chimique (engrais naturels ou fertilisants azotés). L’alimentation biologique apporte globalement une qualité nutritive supérieure. Quelques mois après le début de la transition que j’ai faite, je n’avais plus besoin de manger autant que j’en avais l’habitude depuis toujours.

Dire que les produits biologiques sont plus riches en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments est quelque peu polémique, car ça dépend un peu des cultures, des apports qui sont faits, de certains choix culturaux basés sur des notions propres à l’agriculture. Pour éclaircir: la charte de l’AB dit : sans engrais de synthèse ni pesticide et précise les conditions d’élevage et l’environnement des cultures.

La charte n’oblige pas les producteurs à effectuer de contrôles sur les teneurs en oligo-éléments et sels minéraux des sols, et à effectuer des apports (il existe nombre de produits naturels portant la mention Agriculture Biologique, faits pour améliorer les sols, ou pour restituer les minéraux et oligo-éléments exportés par les cultures, comme la chaux, la chaux magnésienne, des préparations à base d’algues, des roches volcaniques broyées, et d’autres)

C’est donc une démarche qui incombe à chacun d’entre eux. A partir de là, la qualité d’une production peut varier de manière importante, d’un producteur à un autre. C’est une des raisons pour lesquelles chaque fois que c’est possible, les consommateurs sont encouragés à faire leurs achats auprès de petits producteurs locaux.

Les agriculteurs biologiques, pour la majorité d’entre eux ont choisi ce métier par conviction, et ils gèrent les sols de manière à conserver et développer ses qualités naturelles, son équilibre. Donc le plus souvent, ils font faire ces analyses, et apportent des compléments sous les formes autorisées. L’agriculture conventionnelle pour sa part, apporte toujours les mêmes sortes d’engrais, peu diversifiés, et sous forme chimique.

Donc les cultures puisent parmi 80 sortes de divers nutriments présents dans le sol, au minimum, et qui ne sont pas restitués au sol dans le cadre de l’agriculture conventionnelle, ce qui amène les sols à s’appauvrir, d’année en année. Et ce qui amène aussi les récoltes issues de ces productions à être moins nutritives, et encore plus traitées, pour compenser l’affaiblissement de la résistance des plantes au parasitisme. C’est pour cette raison que les produits bios sont meilleurs autant pour notre santé que pour la nature, où l’équilibre entre sol, écosystème, et culture est respecté.

De la politique du tout ou rien

J’entends parfois des hommes, des femmes, dire : de toute façon la Terre est foutue. C’est un raisonnement très pauvre. Ce sont les consommateurs et eux seuls qui décident, tant que nous avons encore le choix. Par ailleurs, des milliers de gens participent à des mouvements dans le monde entier, pratiquent l’écologie, poursuivent des recherches en bonne voire pour des alternatives à la pollution.

Pour savoir comment choisir nous avons besoin d’une information claire et simple, la vie de chacun étant surchargée de tâches et d’activités diverses, et l’information aussi surabondante que contradictoire! (comme pour noyer les informations essentielles).

Si on mange tout bio soudainement, le porte-monnaie va-t-il se sentir mal ?

Si on ne mange que quelques aliments bios, cela vaut-t-il le coup ?

Je pense vraiment qu’un changement progressif permet de prendre de nouvelles habitudes facilement, que ce soit pour le budget, pour l’idée qu’on se fait sur ce qui doit composer notre repas (si je vous propose une entrée avec des choux blancs et rouges en lamelles, ainsi que d’autres légumes émincés, accompagnés d’une sauce au tamari et parsemé de gomasio ? et de petites galettes à l’okara, avec des lamelles de tofu sautées ? curieux, non ? un peu long à préparer, surtout, en particulier les galettes à l’okara, car il faut d’abord faire le tofu soi-même 😉 ).

Habituée à manger de la viande à tous les repas, lorsque j’ai commencé à changer pour l’alimentation biologique, j’ai été amenée à remettre cette habitude en question, autant pour le prix, la difficulté de trouver des viandes bios à des prix similaires à ceux que j’avais l’habitude de payer, que pour ma santé. Je ne connaissais pas les recettes qui permettent d’équilibrer les protéines végétales, je me sentais en décalage par rapport à mes habitudes, j’ai donc appris petit à petit.

J’ai rencontré un homme qui affirmait avoir tout changé du jour au lendemain: suppression de tout alcool et tabac, reconversion au végétarisme, et toute son alimentation devenue bio. Pour ma part, ça m’a pris deux années.

Alors soyons ouverts, allons pas à pas dans la découverte chacun à son rythme et soyons ouverts, goûtons parfois des aliments biologiques que nous ne connaissons pas et qui nous tentent, sans nous laisser arrêter par l’inconnu ou par le prix, car bio veut dire la vie, et se faire plaisir, c’est aimer la vie !

Les viandes biologiques :

Le fait de parler des viandes biologiques peut passer pour un défi, parce que nombre de personnes investies dans une alimentation bio militante sont des végétariens convaincus. Le végétarisme est honorable, le non végétarisme aussi. Tout le monde n’a pas les mêmes besoins.

Je ne dis pas ça pour ménager… la chèvre et le chou ! Chacun doit vivre son alimentation selon ce qu’il ressent. Cela dit, quand nous mangeons de la viande ou toute autre nourriture animale, œufs, charcuteries, volailles… une à deux fois tous les jours et même pour certains plusieurs fois par repas, c’est bien au-déjà de ce que notre corps peut absorber sans dommage.

Ne comparons pas non plus avec d’autres peuples aux habitudes millénaires (les Inuits), ni avec d’autres mammifères parmi les carnassiers: c’est de nous, humains évoluant dans la civilisation occidentale qu’il s’agit. La différence se situe dans nos origines, et dans les habitudes qui ont accompagné nos parents et ancêtres.

Je pourrais parler des toxines, d’acide pituique, du métabolisme et d’assimilation. Ces sujets sont développés en détail dans divers très bons livres d’hygiénisme, ceux déjà cités, La détoxination par paliers de Désiré Mérien, aux éditions Jouvence, par exemple.

La viande bio est-elle plus chère ?

La viande bio est presque toujours plus chère. Quelles sont les solutions pour pouvoir en acheter sans faire un trou dans le porte-monnaie ? On peut manger des portions plus petites, former des groupements d’acheteurs en direct, acheter auprès de groupements de producteurs quand il y en a près de chez soi, et se déshabituer de consommations excessives petit à petit.

On peut suivre des recettes basées sur l’équilibre entre céréales et légumineuses, qui apporte tous les acides aminés essentiels, dans le mode macrobiotique par exemple. Il y a beaucoup de très bonnes recettes à essayer.

Que serait une consommation de viande sans excès ? Faut-il compter en manger tous les deux jours, tous les dix jours, une fois par mois ? C’est variable, en fonction de nos habitudes et de nos besoins particuliers. L’idéal quand on n’est pas végétarien, serait de n’en consommer que lorsqu’on en a très envie, ou à l’occasion d’un repas pris en commun, avec des invités, en famille, au restaurant…

Le mode alimentaire végétarien est très favorable à la santé, et peut être adopté sans problème sur des périodes variables, de quelques jours à toute une vie. Les personnes végétariennes que je connais sont toutes en bonne santé, de manière constante. Elles ne mangent, en même temps, que des aliments de qualité biologique, que ce soient les produits de leur jardin, ou achetés.

Nos choix et leurs conséquences

J’ai parcouru, il y a quelques années, en deux ans de temps à peu près, le chemin d’un changement complet dans mon mode alimentaire. J’ai rencontré un certain nombre de personnes qui faisaient le même genre de transition, pour diverses raisons. Ce n’est pas forcément simple, c’est presque comme changer de planète. Mais c’est une expérience formidable.

Nos choix alimentaires influencent notre santé, notre équilibre, la coloration de nos pensées, les facultés intellectuelles, la santé de notre famille et des générations suivantes. Nos choix contribuent au bon développement des filières de la bio et du nombre d’agriculteurs qui optent pour l’installation ou la reconversion en bio, donc nos choix de consommation contribuent à l’évolution de l’environnement.

Ces choix de consommation sont les rayons et les soleils de nos vies à venir.

Livres de recettes

Les 9 Grains d’Or dans la Cuisine Emmanuelle Aubert. Éditions Terre Vivante.

Toutes les combinaisons de céréales et légumineuses; la fabrication du seitan, la fabrication du tofu, entre autres.

Ma cuisine végétarienne Garance Leureux Éditions La Plage.

500 recettes, des photos-gestes, 384 pages. Même sans être végétariens apprécions ces recettes appétissantes pour mieux équilibrer nos repas, et leur apporter plus de variété.

Cuisine de femmes I.Rosenbaum et C.Maslakian Éditions Minerva 288 pages.

Recettes de 20 cuisinières venues de 20 pays. Les saveurs et l’originalité pour une cuisine bio et cosmopolite.

Pour les douceurs :

Tartes en fêtes Chantal et Lionel Clergeaud Éditions Équilibres Aujourd’hui.

Des recettes dont les proportions se rapprochent plus des pâtisseries conventionnelles, très grasses et très sucrées. A essayer, et adapter selon les goûts.

Pour cultiver ses crudités tout l’hiver dans un coin de la cuisine:

Graines germées, jeunes pousses Docteur Soleil Éditions Vivez Soleil Préface de Sadruddin Agakhan

Diverses sortes de graines de céréales et de légumineuses à faire germer très facilement, pour manger cru en salade. Aussi délicieux que vitaminé, et rapide à faire.

Des recettes sur Internet

Chapatis sur Eco-bio.info
Chapatis sur Eco-bio.info

image http://www.eco-bio.info/

Quelques recettes et trucs

Légumes à l’étouffée

Cuisson en 40 minutes – Ingrédients (biologiques)

  • chou vert (cabus ou frisé ou quintal d’Alsace)
  • carottes (autant en poids que de chou)
  • oignons (3 ou 4)

optionnel : quelques cuillers à soupe de quinoa quelques cuillers à soupe de haricots mungo germés Note :Quinoa et haricots mungo sont en vente dans les magasins bios. Note :La quinoa est une céréale, le haricot mungo, aussi appelé soja vert est une légumineuse.

Couper oignons, carottes et chou en rondelles pour les unes et lamelles pour les autres. Dans une cocotte mettre un fond d’huile de tournesol bio, faire chauffer à feu moyen. Dés que l’huile est un peu chaude déposer un lit d’oignons, des carottes, du chou, à nouveau des carottes de manière à faire des couches de légumes. Couvrir, surveiller, mélanger dés que les légumes ont sué et que les oignons sont un peu dorés. Baisser le feu. Parsemer de quinoa, saler et couvrir. Remuer toutes les 5 à 10 minutes et rectifier l’assaisonnement (pour les apprentis cuisiniers : goûter, ajouter si besoin encore de l’assaisonnement). Ajoutez si vous en avez une petite quantité de haricots mungo trempés depuis la veille, ainsi qu’un peu d’eau si les légumes n’en rejettent pas assez.

C’est un plat complet pouvant être précédé d’une crudité, ou mangé en plat unique. Bon appétit 😉

Préparer des graines germées

temps requis, quelques minutes par jour, deux à trois jours de suite. Pour un premier essai : 2 cuillers à soupe de lentilles biologiques (les lentilles non bios ne germent pas) couvrir d’eau de source et compléter avec un peu plus d’eau quelques heures après.

Dés le lendemain, placez-les dans une passoire et rincez-les à l’eau courante, matin, et soir, deux jours de suite : vous avez alors des lentilles germées (ce sont mes graines germées préférées, et j’aime bien les haricots mungo appelés aussi soja vert, qu’on peut préparer de la même manière, sans avoir besoin d’un germoir)

Elles se consomment crues avec salade, endive, tomate, carottes râpées, ou seules avec un filet d’huile de tournesol bio et une cuiller à café rase de tamari (sauce de soja fermentée donnant un bon goût salé).

Toutes les graines germées apportent des vitamines et des enzymes en quantité, et bien sûr une plus grande variété dans la cuisine, alors que les vrais produits de saison sont moins abondants en hiver.

Livres sur l’alimentation de santé

La détoxination par paliers Désiré Mérien Édition Jouvence

Qu’est-ce que la toxémie ? pourquoi et comment faire une cure de détoxination conduisant à de bons résultats sans les inconvénients du jeûne.

C’est un petit fascicule rapide à lire, à garder toujours chez soi comme un mode d’emploi.

Le lait, une sacrée Vacherie ? Dr Nicolas LE BERRE. Éditions Équilibres Aujourd’hui.

Beaucoup d’humour, pour traiter ce problème bien ennuyeux :

Le lait et ses produits dérivés, beurre, crème, fromage ne sont pas bons pour notre santé. Le calcium ? il y a de meilleures sources qui permettent même de mieux l’assimiler. Après avoir lu ce livre j’ai décidé de tester par moi-même une suppression progressive des produits laitiers, en commençant par ceux qui sont les plus « encrassant » donc tous à part les yaourts et les fromages blancs qui sont pré-fermentés, et de là mieux assimilés. Après une période d’adaptation et la suppression totale pendant plusieurs semaines, que j’ai répétée plusieurs fois, j’ai éliminé bronchites chroniques, sinusites, migraines associées et aussi toutes les maladies d’hiver telles que rhumes et grippes. Comme les habitudes ancrées sont fortes et que je suis gourmande, je me contente maintenant de les supprimer ponctuellement en cas de besoin.

Les en-cas et repas rapides

Pour manger un petit truc vite fait voici quelques pistes.

  • Des tranches de pain bis (demi-complet et bio), avec des rondelles de tofinelles (tofu au fromage, ou aux cèpes etc… présentées sous la forme de saucisses)
  • Des légumes lacto-fermentés (diverses variétés existent) mangés directement dans le bocal avec des baguettes chinoises, ou mêlés dans une salade composée.
  • Du tahin (purée de sésame) sur des tartines.
  • Une portion de légumes à l’étouffée cuits la veille, additionnée d’une goutte d’huile crue et de vinaigre de cidre bio.
  • Une tranche de pâté végétal, avec des galettes de riz.
  • Commencer, ou finir, avec quelques noisettes, amandes ou graines de tournesol crues et bios (qui ne sont pas dénaturées par des séchages à plus de 40° Celsius) et des dattes, figues, ou abricots séchés.
  • Autres desserts en option: yaourts de soja, avec ou sans fruits, gâteaux secs bios. Essayer plusieurs marques.

A noter : tous les aliments cités ci-dessus sont riches en toutes sortes de nutriments importants. Des vitamines aux sels minéraux, des lipides essentiels aux fibres, et des sucres simples qui ne perturbent pas le cycle de l’assimilation. Leur haute valeur calorique ne doit pas faire craindre de prise de poids indésiré, parce que des aliments sains contribuent naturellement à la satiété avec une quantité moindre.

En vacances aussi

Guide des vacances bios Éditions du Fraysse dirigé par Philippe Lécuyer (créateur du Salon Vivre Autrement) Actualisé chaque année.

Entre autres, sont listés de nombreux éco-lieux où la rentabilité dans l’accueil n’est pas la priorité, donc où on peut participer à la vie du lieux, aux travaux, en échange d’un séjour peu cher, ou dans le cadre du « wwoofing » : The International WWOOF Association des séjours dans des fermes biologiques où le séjour et les repas sont assurés en échange de quelques heures de travail par jour.

Pour lire sur tous les sujets bios et écologistes, avoir encore plus de références de livres et de sites, et bien sûr des articles documentés : Biocontact revue gratuite, tous les mois dans de nombreux magasins biologiques et Biocoops, ainsi que Diet-Info, Top Nature, Consom’action, revue des Biocoops.

La revue Les Quatre Saisons du Jardinage Éditions Terre Vivante, en magasins bios ou par abonnement: intéresse beaucoup les jardiniers, jardinières, les « bio-bricoleurs », cuisiniers cuisinières… Parution trimestrielle en couleurs richement agrémentée de photos, bourrée d’informations pratiques.

Du sol à la Table, autre revue, la liste n’est pas exhaustive.

Il y aurait encore beaucoup à dire, par exemple sur l’acceptation tacite des peuples occidentaux à avaler n’importe quoi (y compris moi-même quoique avec de plus en plus de réticence). Que ce soit en bien ou en mal, nous vivons avec notre temps, et notre capacité à remettre en question « l’opinion générale » fait partie de l’évolution qui s’amorce et s’amplifie, lentement mais sûrement, vers une interrelation de plus en plus consciente avec la vie.

10 comments

  1. Bonjour e-Claire, Oui, j’ai fait une copie, de manière à pouvoir commencer à l’illustrer d’une part, et me faire la main sur les fonctions de DotClear d’autre part. Ce début d’article: je n’en ai encore saisi que la moitié environ, est au centre du projet pour le premier numéro du futur journal, qui sera le site public. Il y a plusieurs articles complémentaires, un sommaire, encore au brouillon, et plusieurs idées pour un édito, ou une chronique. Comme chacun le sait, maintenant, j’apprends sur le tas, au fur et à mesure. Voilà. La photo, je l’ai scannée et retouchée avec Gimp hier matin. Je l’ai prise chez un maraîcher bio en Pyrénées Atlantiques, où j’étais en stage pratique il y a quelques années. J’en ai d’autres, que je pourrai placer deci-delà. Mélodie.

  2. Bonjour, Quelques commentaires… chaque point demanderait un développement… Je ne me prononce pas concernant la place et le coût du bio sur le marché français que je ne connais pas, concernant des situations propres à la France. Oui, l’alimentation est un facteur de santé très important. Certaines affirmations ci-dessus devraient me semble-t-il être nuancées. Exemple : Nous vivons dans un environnement de plus en plus malsain, comme pris dans un carcan où l’habitude quotidienne nous berce et nous englue. Mais, nous pouvons tous contribuer à améliorer la situation, et en plus nous pouvons y contribuer en commençant par prendre le plus grand soin de nous-même : Nous-mêmes et nos familles, nos enfants, ceux qui partagent nos repas et notre vie. Entendu il y a quelques jours seulement le résultat d’une étude concernant les causes de l’augmentation très importante de l’espérance de vie constatée en Europe : en première place…l’amélioration de l’alimentation ! Ce que tu dis est important, mais la réalité en tout ne se joue jamais en noir/blanc, mais dans une infinité de nuances. L’alimentation traditionnelle d’autrefois n’était pas saine: peu de crudités, de vitamines, beaucoup de mauvaises graisses, mauvaise conservation des aliments et l’on mangeait souvent des produits avariés (certaines micro-moisissures sont cancérigènes), etc. Ce qui permet à ceux qui font des études au niveau santé publique, de dire que l’alimentation en général s’est améliorée. Un nouveau problème de santé publique est l’obésité en particulier de la jeunesse, l’habitude du fast-food, du grignotage devant la TV et toute la journée, qui fait que l’on n’a plus faim pour un vrai repas, que ce grignotage est souvent gras, bourré de sucre et pas sain. Mais il y a là un problème d’éducation qui n’a aucun rapport avec engrais ou pesticides. Les plantes traitées concentrent les toxines, notre corps concentre les toxines des végétaux que nous consommons, les toxines concentrées par les animaux dont nous consommons la chair sont à leur tour concentrées dans nos cellules. Information de Claude Aubert, ingénieur agronome et co-fondateur en Isère (38) du Centre Ecologique Terre Vivante de Mens, près de Grenoble : les toxines sont concentrées de manière aléatoire, parfois de petites quantités, parfois plus de dix fois la quantité initiale. Exact et le travail du Centre Ecologique Terre Vivante est très utile. Les plus grandes erreurs ont été faites au 20ème siècle, lorsqu’on ne connaissait pas la nocivité des produits et qu’il n’y avait pas de réglementation. Je crois savoir qu’au niveau de la communauté européenne les choses sont de plus en plus réglementées. On peut faire mieux c’est vrai, il y a des lacunes, ceci dit juste pour nuancer. Ici régulièrement la qualité des fruits/légumes est contrôlée. En général le bio maintenant répond aux critères bio (il y a 10 ans ce n’était pas toujours le cas). Viennent ensuite les productions des grandes cultures maraîchères qui utilisent les produits de manière scientifique… et loin, très loin derrière, la production artisanale (jardins familiaux)… que les particuliers sont convaincus de cultiver pour la santé de leur famille !!! Ils annonçaient l’encéphalopathie spongiforme bovine. Tout s’est réalisé au delà de leurs prédictions. Trois ans après, ils remettent les pieds dans le plat. Avec le veau aux hormones, le prion, les organismes génétiquement modifiés, le poulet à la Dioxine et l’alimentation animale composée des pires rebuts de l’agro-industrie, il leur a fallu reprendre l’enquête à zéro. En prouvant gue la situation s’est aggravée à un point que la presse et les pouvoirs publics ne peuvent avouer. En démontrant que la pression économique est tellement puissante, la pollution telle et la chaîne alimentaire si gravement affectée que nous sommes tous menacés par d’inévitables pandémies, voire condamnés à la famine. Ce qui nous condamne à court terme ce n’est pas la famine mais le trop de bouffe non? ;-)) Un peu indécent face à ceux qui crèvent de faim au sens propre de parler famine en ces termes :-(( La vache folle, encore un truc ambigu. Recycler les déchets animaux en farines destinées au bétail… solution très, très écologique! Diminuer la température des fours produisant ces farines pour raison d’économies n’a certainement pas été une bonne idée, mais on ne connaissait pas encore le prion si résistant, on ne connaissait que les germes traditionnels qui le sont beaucoup moins. Sur le moment cela a pu être considéré comme une utile rationalisation des coûts. Toujours facile après coup de dire… Quant à donner des farines animales à des ruminants pour améliorer leur rendement c’est une connerie et un scandale ! Les hormones et antibiotiques dans le viande, ce fut un problème qui est résolu me semble-t-il. En tout cas ici. En passant, Kousmine qui vivait en Suisse est très connue ici. C’est un peu dépassé, elle a été fortement contestée. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a écrit que des conneries, mais quelques très très grosses certainement ! Le témoignage est intéressant mais reste un témoignage, n’est pas exemplaire pour tous. J’adore les produits laitiers et suis à l’âge où absorber beaucoup de calcium est important alors je ne m’en prive pas : chaque jour 1 l. de lait, 2 yogourts, fromage et fromage blanc et je ne souffre d’aucun problème. Cela ne signifie rien d’autre que le fait que je supporte les produits laitiers, rien d’exemplaire non plus, d’autres peuvent ne pas les supporter. Attention aux généralisations hâtives… je sais il y a des études et pseudo-études… lorsqu’on y trouve un remède à ses maux c’est parfait… mais il faut vérifier chaque fois le sérieux… en ce domaine on dit tout et son contraire. 🙁 Ce qui est tout à fait certain c’est qu’une alimentation équilibrée et saine conjugée avec une bonne hygiène de vie est un facteur très important de santé. Ceux qui militent pour le bio font oeuvre utile en participant à la conscientisation de a société. Au niveau individuel on peut tenter de se prémunir en se convertissant au tout bio. Au niveau santé publique c’est aux politiques à prendre des décisions, mais ils ne le feront pas sans tenir compte d’aspects scientifiques infiniment complexes. Ne pas oublier que les décisions politiques qui sont prises sont des décisions de *SANTÉ PUBLIQUE*, souvent très pragmatiques qui doivent tenir compte de la volonté démocratique et d’intérêts très divers. Edicter une obligation du bio pour tout un pays est impossible vu la qualité de la plus grande partie des terres. Cela pourrait aussi mettre au chômage des populations entières. Alors on fait ce que l’on peut partant d’un donné qui est ce qu’il est. Autre exemple : on reproche parfois aux médecins de prescrire des médicaments à des diabétiques qu’un régime pourrait stabiliser. Les médecins donnent des conseils d’hygiène de vie à leurs patients, peut-être pourraient-ils le faire encore plus. Mais ils ne savent pas dans quelle mesure le patient va les suivre à long terme. Le diabète est chose sérieuse, dans l’idéal il vaut bien-sûr mieux stabiliser son diabète avec des changements alimentaires, de l’exercice, etc. Mais au niveau santé publique, c’est à dire statistique, comment se passer de la prescription de médicaments à Monsieur, Madame tout le monde qui remplit la salle d’attente des médecins ? Un naturopathe peut prendre d’autres options car les gens qui vont le consulter ne sont pas n’importe qui. Ceci juste pour illustrer le fait qu’il ne faut pas confondre les choix personnels et les choix de santé publique. Et bien sûr c’est seulement en cas de diabète l

  3. >Quelques commentaires… chaque point demanderait un développement… Bonjour Ruth, Des développements : ça dépend pour quel objectif. C’est vrai que j’habite en France et non pas en Suisse, aussi ai-je donné des adresses pour s’achalander en France. L’objectif est d’informer, de faire réfléchir, et de proposer un mode d’emploi qui soit accessible : ici, pour donner quelques arguments en faveur d’une manière de manger différente, avec des pistes vers une conversion à l’alimentation biologique, sans que ça soit nécessairement du tout bio : je dis bien, progressons chacun à notre rythme et soyons ouverts Je n’ai pas d’adresses ni de connaissance sur les réseaux de la bio en Suisse : si tu as des informations à ce sujet, elles sont les bienvenues ici, bien sûr 🙂 >Je ne me prononce pas concernant la place et le coût du bio sur le marché français que je ne connais pas, concernant des situations propres à la France. La situation, et tout est relatif : des personnes aux faibles revenus qui ne connaissent pas le sujet font leurs courses là où elles trouvent les prix les plus bas, mais l’année où j’ai commencé à m’informer et à changer, j’ai rencontré une dame, pour qui manger (tout) bio n’était pas cher. Ses besoins alimentaires et ceux de son mari étaient très modestes, et leur exemple ne peut pas s’appliquer à tout le monde. >Certaines affirmations ci-dessus devraient me semble-t-il être nuancées. Exemple : Nous vivons dans un environnement de plus en plus malsain, comme pris dans un carcan où l’habitude quotidienne nous berce et nous englue. Mais, nous pouvons tous contribuer à améliorer la situation, et en plus nous pouvons y contribuer en commençant par prendre le plus grand soin de nous-même : Nous-mêmes et nos familles, nos enfants, ceux qui partagent nos repas et notre vie. >Entendu il y a quelques jours seulement le résultat d’une étude concernant les causes de l’augmentation très importante de l’espérance de vie constatée en Europe: en première place…l’amélioration de l’alimentation ! >Ce que tu dis est important, mais la réalité en tout ne se joue jamais en noir/blanc, mais dans une infinité de nuances. Les personnes qui affirment que l’alimentation a fait progresser l’espérence de vie ne tiennent pas compte de tous les chiffres qui pourraient être utilisés : jusqu’à quel âge bénéficions-nous d’une santé parfaite, sans maladie(s) grave(s) ? J’ai eu dans mes relations plusieurs amis décédés à 40 ans de cancer généralisé, par exemple. J’en ai vu beaucoup d’exemples dans mes rencontres fortuites, également. Espérance de vie : nombre d’articles traitant le sujet ont mis en évidence que les chiffres utilisés pour calculer l’epérance de vie ont été fondés sur le recul de la mortalité infantile, qui elle-même a pu se produire grâce à l’amélioration de l’hygiène, et d’une meilleure connaissance des besoins des nouveaux-nés en matière de soins et de prévention, et non pas spécifiquement de la qualité de l’alimentation. En France, dans les maternités, il est particulièrement recommandé par les péricultrices et infirmières, aux mamans qui allaitent, de consommer des produits laitiers en quantité. Quand on leur pose la question: et une vache, pour produire autant de lait, mange-elle beaucoup de yaourts, de fromage, et boit-elle du lait ? Elles n’ont pas de réponse… >L’alimentation traditionnelle d’autrefois n’était pas saine : peu de crudités, de vitamines, beaucoup de mauvaises graisses, mauvaise conservation des aliments et l’on mangeait souvent des produits avariés (certaines micro-moisissures sont cancérigènes), etc. Autrefois ? ça dépend peut-être quand, où, et qui ? Actuellement, beaucoup de gens consomment encore, des aliments pauvres, trop cuits, trop gras, des boissons alcoolisées en quantités trop importantes, pas suffisamment de fruits et de légumes frais… >Un nouveau problème de santé publique est l’obésité en particulier de la jeunesse,l’habitude du fast-food, du grignotage devant la TV et toute la journée, qui fait que l’on n’a plus faim pour un vrai repas, que ce grignotage est souvent gras, bourré de sucre et pas sain. Mais il y a là un problème d’éducation qui n’a aucun rapport avec engrais ou pesticides. Ca part des repas tout préparés qu’on trouve souvent dans les familles, du fait que les deux parents travaillent et n’ont pas le temps de cuisiner, et ça aboutit à l’habitude de manger du tout prêt. Plats cuisinés, surgelés, plats emportés, bien que tous ces aliments coûtent au final très cher, tout en étant trop gras, trop salés, et insuffisamment pourvus en nutriments (vitamines, sels minéraux, oligo-éléments) Les enfants et les jeunes qui souffrent très tôt de surpoids se comptent plus parmi les enfants élevés au tout biberon et petits pots que parmi ceux nourris au sein et aux repas préparés à la maison… et le goût se forme tôt dans la vie de l’enfant : dans les 5 à 7 premiers mois, certains vont jusqu’à affirmer que ça commence avant la naissance. >Les plantes traitées concentrent les toxines… Information de Claude Aubert…Centre Ecologique Terre Vivante de Mens… >Exact et le travail du Centre Ecologique Terre Vivante est très utile… Ici régulièrement la qualité des fruits/légumes est contrôlée… En France aussi. Ca n’empêche pas les intérêts des firmes d’être préservées. Le discours officiel actuel met l’accent sur l’argument de l’agriculture raisonnée qui est un critère économique, et qui est présenté comme un critère écologique. L’ammo-nitrate est une substance chimique de synthèse. Toute substance de synthèse ingérée par un organisme organique provoque des désordres. Les insecticides et fongicides (qui ne sont pas nécessaires en utilisant les techniques de l’agrobiologie) sont aussi dangereux, quelle que soit la dose: ils s’accumulent et se répandent sans contrôle possible. Je ne tiens pas à reproduire des articles entiers pour l’instant 🙂 >Ils annonçaient l’encéphalopathie spongiforme bovine… voire condamnés à la famine. >Ce qui nous condamne à court terme ce n’est pas la famine mais le trop de bouffe non? ;-)) Un peu indécent face à ceux qui crèvent de faim au sens propre de parler famine en ces termes :-(( Pour l’immédiat, oui. Beaucoup de gens souffrent de maux divers parce que on mange mal, et trop. Le problème de ceux qui meurent de faim est différent : ce n’est pas par manque de nourriture sur la planète, mais à cause de situations géopolitiques défavorables. Ce n’est pas un problème sur lequel on peut agir directement. Des personnes connues luttent pour réduire la misère des pays du Tiers Monde, et sont confrontés à des problèmes très difficiles. >La vache folle, encore un truc ambigu… Quant à donner des farines animales à des ruminants… c’est une connerie et un scandale ! Oui, on avait essayé la farine de poisson pour nourrir les poulets, il y a environ 30 ans si je me souviens bien, ça donnait du goût ! On a vite arrêté. Les farines animales, les OGM, les animaux modifiés génétiquement, quelques Urls : radio-canada.ca/nouvelles… http://www.villiard.com/genetiqu... http://www.lyon.inserm.fr/RiskBi... http://www.france.attac.org/a371 >En passant, Kousmine… a été fortement contestée… Je me suis basée à un seul de ses livres : Sauvez votre corps, que j’ai lu avec beaucoup d’attention, et dont j’ai fait mon profit. La seule erreur que j’y ai trouvée, et qu’on ne fait pas dés qu’on est un peu informé : elle mélangeait les fruits frais et les céréales brutes dans le BirsherMüsli dont elle donne la recette. Pour le reste, j’ai surtout retenu que le choix de l’huile, des céréales, sont très importants, et ses observations sur les générations de patients sont très parlants. >J’adore les produits laitiers… Tu es loin d’être la seule à les aimer, et aussi à bien les supporter. J’ai remarqué ça par exemple, dans le Jura, qui est tout près de la Suisse. Pour ce qui est du calcium et du magnésium, ce n’est pas le meilleur argument : on en trouve dans tous les oléoprotéagineux, souvent appelés à tort fruits secs (amandes, graines de tournesol, noisettes, noix, sésame, qui soient crus et séchés naturellement) et qui sont réputés apporter ces sels minéraux et oligo-éléments ainsi que des lipides essentiels, en quantité et sous des formes très assimilables. Je ne sais pas à quoi est dûe cette meilleure tolérance de certains aux produits laitiers, peut-être à une meilleure qualité de produits locaux ou régionaux, ou encore à une adaptation génétique, vis-à-vis des produits du terroir ? Je l’ai remarqué, sans jamais avoir lu quoi que ce soit qui en parle. Je n’en sais donc pas plus. L’arrêt des produits laitiers, par contre, est recommandé en cas de bronchite, et toute affection similaire. Et ça marche : en tout cas, pour moi ça marche 🙂 Ca devient très rare que j’aie une grippe ou quoi que ce soit y ressemblant. La question produits laitiers n’étant pour moi qu’un facteur parmi d’autres, puisque j’en consomme un peu, par gourmandise 😀 >Ceux qui militent pour le bio… Au niveau individuel on peut tenter de se prémunir en se convertissant au tout bio. Oui, santé personnelle ; refus de cautionner ce qui est contre le bon sens et la pérennité de la vie ; et militantisme ; bien que je n’aime pas ce terme, qui fait trop propagande. >d’aspects scientifiques infiniment complexes. Là je ne suis pas d’accord : aspects financiers, tout d’abord. La machine est lancée, elle est lourde à arrêter. >Edicter une obligation du bio pour tout un pays est impossible vu la qualité de la plus grande partie des terres… Vu que la machine lancée est lourde : emplois, habitudes, et convictions aussi ! C’est loin d’être tout le monde qui est convaincu. Dans cet article, je ne parle nulle par d’obligation de bio, mais de choix personnel. Plus nombreux seront ceux qui feront ce choix, et plus la production, ou l’offre, puisqu’il y a aussi beaucoup d’importation (pas écologique, cause de transports) pour faire face à la demande. Je ne reparle pas de la question santé, je l’ai déjà dit. >Autre exemple : on reproche parfois aux médecins de prescrire des médicaments à des diabétiques qu’un régime pourrait stabiliser….Et bien-sûr c’est seulement en cas de diabète léger que la réponse peut se situer dans un changement d’hygiène de vie. L’article ne parle que de nourriture, et pas de maladies. Le diabète est énuméré par des hygiénistes, par des naturopathes, parmi une longue liste de maladies dégénératives. Les personnes affectées par le diabète auraient-elles développé cette maladie si elles avaient toujours eu un régime pauvre en sucres rapides, et assimilés ? Et si une personne affectée d’un diabète sévère se met à manger de manière saine, est-ce que ce n’est pas mieux ? Mélodie

  4. Mélodie,

    Tu signale qu’"Il y a une polémique dans le monde de la bio, au sujet de ce que l’on nomme le bio-industriel.", tu explique en suite ce qu’est la "bio-industrie" et développe des fait, mais, tu ne développe pas la polémique en elle-même, c’est domage, ça manque.

    Il manque une explication de ce qu’est l’hygiénisme (de préférance avant que tu n’en parle). Personnellement, si je me doute de ce que c’est, je ne le sais pas et je n’en avais jamais entendu parlé avant.

    Tiens, je ne connaissais pas l’Aïkibudo. J’ai pratiqué l’Aïkido quand j’étais enfant, ça fait plusieurs années que j’aimerais m’y remettre, mais, je ne prend pas le temps pour ça. 🙁 Il me semble que ce type d’art martial et leur philosophie développe une certaine sensibilité à un certain art de vivre. Mais au fait, quel est la différance entre l’Aïkibudo et l’Aïkido ?

    "…la suppression progressive des produits laitiers a permis aux rhumes et bronchites à répétition dont je souffrais durant des semaines chaque hiver, de disparaître."
    Tiens, je n’aivais jamais fait le lien, pourtant, moi aussi, depuis que je consomme beaucoup moins de produit laitier (ça fait un peu plus de deux ans), je n’ai plus de rhume à répétition en hivers.

    "L’alimentation est la première chose que nous *devons* modifier, …"
    N’impose rien à autrui, il t’écoutera d’autant plus… 😉

    "Le mode alimentaire végétarien est très favorable à la santé, …"
    Il me semble important de préciser qu’il ne faut pas consomer n’importe quoi non plus lorsqu’on est végétarien. Il y a des tas de produit dans les super-marcher qui sont des substitut à la viande et qui, consomé en trop grande quantité sont loin d’être l’idéal pour le corp, il faut surtout penser à varier ce que l’on mange, quelqu’un qui ne mange que des pizza sans viande, des "steak végéteaux" tout prépéré avec des frites, et, des pâtes avec de la sauces bolognèse sans viande tout préparé aura une alimentation globalement trop pauvre.

    Maintenant que j’ai tout lu, j’affirme plus fort encore (je l’ai déjà écris en privé) que vraiment, ce billet gagnerait à être sindé en plusieurs billet, là, il y a un gros bloc découragant pour ceux que ça interresserais alors que, au sein du billet, il y a différantes parties *très* distincte. Enfin, si tu veux absolument le laisser sous la forme actuel, qu’il en soit ainsi.

    "Plats cuisinés, surgelés, plats emportés, bien que tous ces aliments coûtent au final très cher, tout en étant trop gras, trop salés, et insuffisamment pourvus en nutriments (vitamines, sels minéraux, oligo-éléments)"
    Tu oublie le sucre ! Ces plat sont excessivement sucré, le pire, c’est qu’on ne s’en rend pas compte parceque le sucre est utilisé comme exausteur de goût et non pour donner un goût vraiment sucré aux alliments.

    "Les enfants et les jeunes qui souffrent très tôt de surpoids se comptent plus parmi les enfants élevés au tout biberon et petits pots que parmi ceux nourris au sein et aux repas préparés à la maison…"
    De même (je m’écarte du sujet), les enfants né sous péridurale ont des risque acru d’être dépendant à une drogue (tabac, alcool, canabis, opiacé ou autre, la nature et la grâvité des dégats dépendant bien sûr de la nature effective des produit consomé).

    Ruth,

    "Un nouveau problème de santé publique est l’obésité en particulier de la jeunesse, l’habitude du fast-food, du grignotage devant la TV et toute la journée, qui fait que l’on n’a plus faim pour un vrai repas, que ce grignotage est souvent gras, bourré de sucre et pas sain. Mais il y a là un problème d’éducation qui n’a aucun rapport avec engrais ou pesticides."

    Comme je l’ai dis, on peut très bien manger végétarien et même bio, et, quand même mal manger, mais, généralement, si on mange bio, on fait plus attention à ce qu’on mange et on ne laisse généralement pas la place à ces produit gras et sucré et encore moins au fast-food, donc, le problème d’éducation se résous en partie par les habitudes que l’on prend généralement en mangant bio.

    "La vache folle, encore un truc ambigu. Recycler les déchets animaux en farines destinées au bétail… solution très, très écologique!"

    Pas dutout, tu confonds écologie et économie, l’écologie à des soucis éthiques, nourrir un animal avec une farine qui ne lui convient pas naturellement, ça n’a rien d’écologique. Recycler oui, mais pas n’importe comment !

    "Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a écrit que des conneries, mais quelques très très grosses certainement !"
    Parler de connerie est, en soi, annoncer la subjectivité de son propos, c’est très révélateur, ça me fait pensé au "conneries" annoncée par Roseline Bachelot, qui ne faisait que dire des choses vrai, mais qui à peut-être mal choisi la forme et le moment pour le dire. Je ne connais rien de Kousmine, et, tu as peut-être raison, mais, à voir les termes que tu utilise, je pense plus à des maladresse sur la forme qui ont été déformée en vue de la discrédité au près du grand publique sans qu’elle ai dis quelque chose de faut qu’a de la réel bétise.

    "Au niveau santé publique c’est aux politiques à prendre des décisions, mais ils ne le feront pas sans tenir compte d’aspects scientifiques infiniment complexes."
    Ca me fait pencer que nous votons pour ces politiciens qui ont à prendre ces décisions et que donc, nous avons tous notre part de responsabilité dans les problèmes alimentaires que nous connaissons et dans le fait que les personnes pour qui nous votons les prennent par le mauvais bout (préserver l’éconnomie actuel).

  5. >Tu signale qu’"Il y a une polémique dans le monde de la bio, au sujet de ce que l’on nomme le bio-industriel.", tu explique en suite ce qu’est la "bio-industrie" et développe des fait, mais, tu ne développe pas la polémique en elle-même, c’est domage, ça manque.

    Parce que c’est hors sujet. Je ne l’ai signalé que pour dire que ça existe.
    Ce modeste article est un mini "howto-migrer bio" et à chacun ensuite de faire avec ce qu’il trouve: il n’y a pas un paysan "bio-fermier" à tous les coins de rue.

    Bio, pourquoi? et comment? dans quelque contexte social, professionnel, familial que ce soit,
    à l’échelle individuelle. Plus nombreux seront les gens qui essaierons et adopterons, plus nombreux seront les gens en bonne santé, vivant vieux et mourant de mort naturelle (ça existe encore ça ?)

    Chaque personne qui lit une fois, se souvient lorsqu’elle rencontre des témoignages identiques: ce n’est généralement pas sur une première lecture ou discussion que le déclic se produit. Mais il se produit, le moment venu.

    N’oubliez pas de copier pour offrir à tous ceux dont vous pensez qu’ils seront intéressés.
    Tout de bon, Mélodie.

  6. Il serait interessant de communiquer plus largement des statistiques que l’on ne trouvent nulle part , sur la différence d’esperence de vie entre végétariens et omnivores;il semblerait que beaucoup ne veuille en entendre parler.

  7. >sur la différence d’esperence de vie entre végétariens et omnivores
    L’espérance tient du pur subjectif. Espérer ne veut pas dire réaliser. Végétarisme et omnivorisme sont selon moi deux aspects de l’alimentation à travers des besoins différents, besoins relatifs à l’évolution. Ce n’est pas un critère marquant une valeur particulière pour la santé. Je dis juste que manger de la viande souvent est inappropriée à nos besoins.
    Ceux dont la vie est/était ? la plus longue, connue, sont les Hunzakuts.
    Voir Hunzas, dans l’Encyclopédie de l’Agora. (Désolée, sous Knoppix à cette heure, et en 56k, ne ferais de recherches, même dans mon marque pages).

  8. Au dela du fait de mieux manger, je pense que rien que le fait d’être dans la démarche de "mieux faire", de manger en conscience, pour son bien être et non pour s’alimenter, et en soi un pas en avant dans la guérison.

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